Depuis quelques temps, je deviens jalouse, c'est étrange, je ne l'avais jamais été auparavant.  Je l'ai laissé s'éloigner, je l'ai même poussé à la faire.  J'ai refusé de l'accompagner un tas de fois, j'avoue même avoir espéré qu'il ma dise "bon, ok, je reste avec toi et on fait un truc tous les deux", mais non...
Là, je me suis rendue compte qu'une fille lui tournait autour et ça a commencé à me miner, je me suis fait un tas de films, je lui ai fait un tas de reproches, j'ai pleuré, ça l'a agacé et le fossé a continué à se creuser.
Le cercle vicieux était en place et sa mécanique est bien huilée, je m'y engouffre.
Bien sûr je lui ai parlé de mon mal être, il a joué celui qui ne comprend pas, m'accusant de paranoïa.  Il aurait pu me rassurer, j'aurais pu l'accompagner plus souvent, mais je m'isole, je ne supporte plus de voir ses amis et encore moins de la voir elle.  Je sais que je serais désagréable, je l'ai déjà été et je sens que ça ne va pas aller en s'améliorant.
Evidemment, je deviens distante avec lui, je ne supporte même plus qu'il me touche.  Tant que c'est platonique, ça va, j'aime toujours m'endormir contre lui, je me sens bien.  Par contre, dès que les caresses deviennent plus orientées, je sens la nausée arriver et je m'éloigne.  Je sais que mon comportement ne va pas arranger les choses, mais c'est plus fort que moi, j'ai trop pris sur moi et là, je n'ai plus le courage de le faire.
La tension monte, ça va bien finir par exploser et je pourrais observer les dégâts dont je suis en grande partie responsable.  Parfois, je me demande même si ce n'est pas ce que j'attends, qu'il craque avant moi.  Mais je le sens plus fort que moi, il n'a pas l'air de souffrir de la situation et moi, j'ai envie qu'il ait mal. 

Ce week-end, je vais faire un petit come back dans la petite ville où j'ai passé ma jeunesse.  Revoir mes amis de décadence ça va me faire du bien, je ne suis même pas sûre de reconnaître tout le monde !
Je suis happy.  Ca change...

Période bizarre pour moi en ce moment.  Mon régime, bien qu'efficace, me tape sur les nerfs.  Mes congés commencent à devenir long.  Ma vie affective est un long fleuve plus que tranquille.  Et j'observe tout ça comme si ce n'était pas de ma vie qu'il s'agissait.  J'attends le clash et je sais que ça fera mal.  Je suis prête à exploser, le tout est de savoir quand je vais le faire.  Je n'arrive même pas à en parler à mon compagnon et il fait comme si tout allait bien.  Il n'est tout de même pas naïf à ce point...
I repointe le bout de son nez et ça n'arrange pas les choses.  Je vais encore douter plus, hésiter.  Ce n'est pas le moment.  Je dois me reprendre en main, trouver de bonnes bases et ne pas laisser des distractions influencer mes choix.
Dur...

...que je fais régime et que je tiens plus ou moins bon.  J'ai perdu 1.1 kg.  Ce n'est pas grand chose, mais c'est déjà ça.
J'ai souvent eu envie de craquer, crise avec mon homme, soucis professionnels, ennui,...mais j'ai craqué sagement !  Bientôt, je ne pourrai plus voir une pomme ou une feuille de salade sans avoir un haut le coeur.
Pour ne pas trop penser au chocolat, je vais me balader.  Résultat des courses, un étui pour mon iPod shuffle (je l'ai enfin !, j'ai du l'attendre un mois), des livres, des cd's (que des bonnes vieilleries en prix vert), des pompes,...ça fait cher la frustration ;-)
A part ça, je vivote, je ne sais pas trop ce que je veux ni où j'en suis.  C'est une période bizarre.  Un jour je cherche un appart et le lendemain, j'aime à nouveau mon copain...ça ma fatigue et ça doit le fatiguer aussi.  Malgré tout, il ne fait pas d'efforts.  J'ai des doutes sur sa fidélité, ça me mine. 
Pffff, je n'écrit rien de cohérent, mais rien n'est cohérent dans ma tête...

Deuxième jour de régime et je déprime...
Ce midi, steak, salade, pommes de terre et une pomme en dessert.  Ca va dit comme ça, mais je rêve de chocolat.
Mes envies de sucre ne me quittent pas.  Je ne vais pas tenir longtemps...