• Encore trois jours à douter.  Ca fait deux semaines que ça me ronge, que j'attends d'être le premier août.  Plus les jours passent et plus l'attente est pénible.  A quoi dois-je m'attendre ?  La désillusion sera-t'elle au rendez-vous ?  Ca ne serait peut-être pas plus mal, juste une claque de plus.
    Ce qui est sûr, c'est qu'il me manque.  Ses coups de fil me manquent.  J'ai envie de le voir, de le sentir, de l'entendre, de le toucher...
    Malheureusement, lundi, je n'aurai pas droit à tout ça.  Si j'ai droit à quelque chose, ce sera l'entendre et le lire et déjà ça, ça me fera un bien fou.
    Je croise les doigts pour qu'il ne m'ait pas oubliée.  'Fin, je sais qu'il ne m'aura pas oubliée, mais aura-t'il envie de reprendre contact ?


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  • Comme tous les ans, la foire du midi se déroule à Bruxelles pendant un peu plus d'un mois.  D'habitude, mon compagnon n'apprécie pas trop l'ambiance et vient juste m'accompagner manger des croustillons et nous rentrons.
    Hier, il a enfin cédé et a accepté de faire un tour de "grande roue", j'avais envie de prendre des photos du dôme du palais de justice rénové mais j'ai oublié mon appareil...
    Nous y retournerons, nous étions commes des gosses, émerveillés, à regarder tout autour en nous exclamant à chaque repère trouvé.  C'était un moment bien sympathique.  Je n'ai pas encore réussi à le décider pour une attraction à sensation, mais bon, une chose à la fois !
    Nous avons flané un peu après, mangé des moules parquées et des sardines grillées à une terrasse puis nous sommes rentrés sagement.  Contents d'avoir passé un bon moment.


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  • Je suis d'humeur nostalgique ce matin, je pense à ces moments où j'aurais tout fait pour pouvoir arrêter le temps.  Ces moments qu'on voudrait éternels mais dont on sait qu'ils seront happés par les secondes qui passent imperturbables.
    La première fois où vouloir arrêter le temps m'a traverser l'esprit, c'était à l'internat, dans le parc, avec ma meilleure amie de l'époque.  Nous refaisions le monde entre deux fous rires, insouciantes et nous étions bien.  Heureuses d'être ensemble et de partager plein de choses.
    Par la suite ces moments ont été souvent liés à mes rencontres amoureuses, à la magie des débuts.  Mon premier amoureux avec qui j'étais sûre de finir ma vie, j'aurais voulu que le temps se fige quand il m'a pris la main et a posé ses lèvres sur les miennes la première fois, toujours dans ce parc de l'internat.  J'avais des frissons, je n'y croyais pas.
    Avec mon compagnon actuel, le moment magique, ça a été quand il m'a déclaré sa flamme.  J'étais amoureuse depuis pas mal de temps mais je n'osais pas faire le premier pas, je souffrais en le voyant avec ses copines de l'époque, mais je ne bougeais pas.  Nous étions amis et j'avais peur de perdre cette amitié si j'avouais mes sentiments.  Quand il est venu un soir me chercher à la gare, que j'ai remarqué qu'il n'était pas comme d'habitude et qu'il m'a dit qu'il était amoureux...j'aimerais encore y être.
    J'ai aussi connu ça avec O., quand je l'ai vu arriver à la terrasse où nous avions rendez-vous sûr de lui, souriant, j'ai su que je risquais de basculer dans l'infidélité, c'était excitant.  Au fil de la discussion, je ne savais pas ce qui allait se passer, mais je savais que ça allait me marquer.  J'étais aux anges quand il s'est rapproché, j'aurais voulu faire durer ce moment ou tout est encore possible.
    Dernièrement, ça m'est aussi arrivé avec E..  A l'hotel, le matin, quand il se réveillait et demandais doucement : "tu dors ?", je gardais les yeux fermés sans rien répondre.  Je sentais sa chaleur et je voulais savourer le moment, de la garder près de moi le plus possible.  Après de longues minutes, j'ouvrais enfin les yeux et je le voyais là, souriant qui me regardait avec ses si jolis yeux.  Nous étions conscients que ce séjour était une parenthèse enchantée et au fil du temps, nous faisions tout pour nous ménager ces petits moments où nous nous sentions seuls au monde.  Nous savions que nous étions dans la transgression et ça nous grisait.
    Je pourrais continuer longtemps sur ce sujet car ces moments, je m'en souviens comme si c'était hier.  Mais j'arrête là car la nostalgie risquerait de se transformer en déprime...


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  • C'est futile, c'est genre test à la con qu'on fait en cachette (car ce n'est pas intello-correct d'avouer qu'on ne peut pas en voir un sans se jeter dessus), mais bon, ça fait passer le temps et ça m'a même fait sourire en cette matinée grise de fête nationale (je hais les jours fériés).
    C'est ici que ça se passe http://www.psikopat.com/kek/miettemachine.html


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  • ...et je m'ennuie.  Plus de deux mois que je suis en congé, je deviens folle.  La Turquie et E. ont égayé un peu ce trop long congé, mais les vacances sont derrière moi et E. est absent pour 15 jours.  Il est parti en famille et moi je stresse.  Comment se passera le retour, aurai-je de ses nouvelles ?
    Là, je m'occupe comme je peux en journée et en soirée, j'essaie d'être agréable avec mon compagnon.  Nous faisons toujours autant de roller et nous voyons donc toujours autant la fille avec qui il a eu son aventure, ça me rend malade.  Parfois, je n'ai pas envie de l'accompagner mais je me force car je ne veux pas qu'il ait l'occasion d'être seul avec elle.  J'en rêve même la nuit.  Cette nuit, j'ai rêvé qu'il louait une garçonnière dans le centre ville et qu'elle en avait la clé.  Dans mon rêve, j'étais hyper violente avec elle encore plus que je voudrais l'être en vrai !  Je me suis réveillée en nage, sans bien savoir si c'était un rêve ou pas, je ne savais plus trop où j'étais.
    Tous les ans, ces 4 mois de congé sont pour moi une torture et je ne sais pas y échapper.  L'oisiveté ne me mène à rien, je pense trop, je fais des conneries, je remets tout en question mais je ne progresse pas.  En plus cette oisiveté à un prix, 4 mois sans bosser, c'est 4 mois sans aucune rentrée d'argent, je dois donc contrôler mes dépenses et pour ça aussi j'ai du mal.
    En gros, je m'isole, je deviens asociale, tout le monde m'énerve.

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