• Encore du roller...

    Ce week-end avaient lieu les 24h du Mans roller, je m'y étais inscrite sans conviction, surtout pour surveiller mon homme et comme pour tout ce que je vais en ce moment, en dernière minute, je ne voulais plus y aller.  C'est une "compétition" qui se fait en équipe et je ne pouvais pas lacher mes coéquipiers comme ça donc, j'ai pris sur moi et j'ai essayé de faire bonne figure.
    Arrivée au Mans le vendredi soir, montage de la tente, barbecue, je fais connaissances avec mes coéquipiers français que je n'avais jamais vus avant, ils sont très sympas...ouf !
    Nuit agitée, le circuit attire des motards qui font la course autour du camping et ça fait un bruit infernal.  Réveil pénible le samedi matin, mais ça va aller, je suis déjà de meilleure humeur.  Petite rando obligatoire dans le Mans, c'est lent, chiant comme la pluie, mais bon...faut faire avec. Au retour de la rando, nous allons nous installer dans les boxes le long de la piste, c'est très petit, heureusement, le soleil est de la partie et nous pouvons déborder dehors.  L'heure du départ approche, la tension monte, on planifie les horaires de la course et les plages de repos de chacun et enfin, le départ est donné à 16h.  Mon temps de repos est de 3h à 9h du mat', je vais donc devoir tourner tard dans la nuit, je ne suis pas entrainée, j'ai peur d'être le boulet de l'équipe.  Je suis dans une équipe fun, mais bon...c'est pas pour ça que je dois glandouiller.  J'attends de prendre mon relai, je trépigne.  Enfin, c'est mon tour, je m'élance sur la piste, ça monte, ça fait mal.  La fin de la souffrance est matérialisée par le pneu Dunlop, une fois qu'on passe en dessous, c'est une descente de la mort avec un virage qui m'attend, je n'ose pas la prendre à fond, mais ça me permet de récupérer.  Je prends mes repères, j'observe les autres, je suis, les virages et les faux plats s'enchainent, je rentre dans le jeu et je donne le meilleur de moi.  Fin du tour de piste...10'40''.  Pas si mal.  Au fil des tours, mon assurance augmente, plus peur des descentes, mon temps s'améliore, je veux passer sous la barre des 10 minutes.  Je n'y arriverai pas...mon meilleur temps se fera vers 2h du mat, 10'01''.  Jusqu'au bout, j'y ai cru, j'ai fait du mieux que j'ai pu, mais je n'ai plus fait de si bon tour.  Trop mal, trop fatiguée et encore une fois, je regrette amèrement mon manque d'entrainement.  Nous étions un groupe de 4 équipes et je suis fière tout de même car je suis la fille qui a la meilleure moyenne au tour tout en étant celle qui roule le moins.
    A la fin de la course, l'émotion est à son comble, notre équipe a fini entière, pas de chute, pas d'abandon, nous sommes vannés mais heureux.
    Là, j'ai encore plein de bons souvenirs dans la tête et j'ai h^te d'être l'année prochaine pour améliorer mon temps et enfin faire un tour en moins de 10', c'est faisable, je le sais, je suis passée si près...


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