• Vendredi, ma mère m'appelle, me dit qu'elle me passe quelqu'un...soit.  Un de ses amis a un proposition à me faire, il m'explique que via son boulot, il peut inviter quelqu'un une semaine en Turquie en juin et me demande si ça m'intéresse.  Je ne bosse pas à cette période, je dis donc oui sans hésiter, je ne suis jamais allée en Turquie, c'est l'occasion de découvrir et puis, c'est le genre de proposition qu'on ne refuse pas.  Sur ce, il me dit qu'il ne fera pas partie du groupe...con ça !
    Quand mon compagnon rentre du boulot, je lui annonce la nouvelle et il est bien moins joyeux que moi.  Il se demande pourquoi ce gars m'invite moi alors que je ne suis même pas un de ses clientes, je lui dit que je ne sais pas et c'est vrai !  J'essaie de le rassurer en lui disant que ce n'est certainement pas par pour la gaudriole vu qu'il ne sera pas là et que je me fous de savoir avec qui je pars vu que je me sens très bien seule, que mon iPod et un bon bouquin peuvent me faire me sentir seule au monde et que si en plus c'est au soleil, je ne vais pas me priver de ce petit plaisir.
    C'est tendu entre nous en ce moment, il sait que je suis à un doigt de lui échapper et que je ne suis pas à l'abri de la tentation, je me laisserais même facilement tenter à vrai dire.
    Je sais que j'ai ma part de responsabilité dans notre situation actuelle, mais il a la sienne aussi et je n'ai absolument pas l'intention de culpabiliser si je fais un écart.  En plus, si je dois en faire un, je n'ai pas besoin de partir bien loin pour ça...le hic, c'est qu'en ce moment, les hommes que je tente ne me tentent pas.

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  • Me voilà donc rentrée d'allemagne où j'ai participé à mon premier marathon roller.  Je n'avais pas d'entraînement et ça a été vraiment dur mais j'ai fini dans les temps même si c'était dans la souffrance !
    Contrairement à ce que je pensais, j'étais assez stressée et je n'ai dormi que 4 heures la nuit qui précédait l'épreuve...ça commençait mal.  Le petit déjeûner m'a mise de meilleure humeur, le stress est revenu dans la voiture pour aller au point d'arrivée.  Une fois là-bas, les préparatifs et les discussions avec les autres ont un peu fait passer tout ça.  Dans le bus qui nous conduisait au point de départ, l'ambiance se faisait à nouveau silencieuse, c'est là que j'ai commencé à pester car j'avais oublié mon lecteur MP3, tant pis...
    Une fois là-bas, c'était blindé de monde, il fallait se faufiler jusqu'au box de départ dans un brouhaha monstre auquel je ne comprenais rien vu que je ne parle pas un mot d'Allemand, les crécelles distibuées par un sponsor sans doute mal intentionné me cassaient la tête, je voulais fuir.  La tension monte toujours.  Voilà, le départ est donné, ça avance doucement, puis les gens s'espacent et on peu enfin rouler à l'aise.  Je roule donc et premier constat, ça ne fait que monter mais les encouragements du public donnent la pêche.  Km 10, 27'38'', ça va, mais je commence à sentir mes muscles chauffer.  Les 10 km suivant sont plus pénibles, toujours des côtes tandis que les descentes ne sont que des faux plats, c'est casse gueule aux points de ravitaillement car le sol est mouillé (allez attraper un gobelet au passage sans rien renverser...), ça glisse et il y a des bouchons.  Bref, ça va moins vite 32'19''.  Vers le KM 23, je me sens bien, le deuxième souffle arrive et j'en profite pour repousser un peu, 23'53'' pour aller du 20ème au 30ème km.  Les fanfares le long du parcours plus les encouragements, ça donne des ailes !  A partir du KM 35, ça se corse, j'ai mal aux pieds car j'ai trop serré mes rollers, mais je n'ai pas envie de me faire rattraper par les autres filles du groupes donc je prends sur moi (orgueil, tu me rends conne parfois !).  KM 38, plus rien dans les jambes et ça monte encore, je me sens mal, je n'avance plus, je regrette ma paresse et les excuses inventées pour ne pas aller rouler les semaines précédentes, mes pieds me font de plus en plus mal.  32'23'' pour parcourir 10 km, je ralentis à nouveau, ça me plombe le moral, mais je ne peux pas abandonner au KM 40, si près du but.  J'ai la nausée, j'ai froid alors que je roule et que j'ai une veste, j'ai envie de pleurer.  Les deux derniers km sont une vraie torture, j'ai l'impression de mourir, une longue côte en klinkers, mes roues se prennent dans les joints, je perds l'équilibre tous les 50 mètres, j'ai l'impression d'avoir les pieds en sang, je me dis que c'est mon premier marathon et que ce sera le dernier.  La vue de la ligne d'arrivée me redonne un peu de courage et j'essaie de reprendre une allure digne pour la passer, c'est pas gagné vu que j'ai encore plus envie de pleurer et que je constate que j'ai mis plus de 8' pour faire deux km...mais pas question de me laisser abattre pour les 195 derniers mètres, je donne le peu d'énergie qu'il me reste, je suis vraiment portée par les gens qui encouragent.  Je passe enfin la ligne, le chrono indique 02:04:38, je retrouve le sourire, je pensais faire pire, je suis fière de moi, j'ai dépassé mes limites, je n'ai pas arrêté malgré l'envie que j'avais de le faire.  La première chose que j'ai fait en arrivant a été d'enlever mes rollers, surprise, même pas une ampoule !  Je ne sens plus mes orteils, la plante du pied me fait toujours mal, mais j'ai déjà envie de m'inscrire à un autre marathon !  Une heure après mon arrivée, il ne fallait plus rien me demander, les muscles étaient refroidis et j'avais très mal au dos par contre aujourd'hui, plus mal nulle part, même pas une petite courbature, je me demande même si je n'ai pas rêvé toute la douleur endurée hier...
    Bref, vivement le prochain pour lequel, c'est juré, je m'entrainerai afin de faire un meilleur temps !


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  • Il y a quelques mois, sans trop réfléchir, je me suis inscrite à un marathon en rollers.  Une fois l'inscription faite, je n'y ai plus trop pensé.  Il y a deux semaines, j'ai reçu un courrier contenant tous les détails de l'organisation.  Douche froide !  Je n'ai plus roulé des masses depuis des lustres, je n'ai pas encore de rollers adaptés et en plus, il y a un temps limite pour parcourir la distance.
    Il fallait donc que je prenne les choses en main, la première étape a été la plus facile, choisir des rollers.  Une fois mes nouveaux jouets choisis, il fallait que je me les procure...pas encore dispos en Belgique ni à Lille où j'achète en général mon matériel.  Angoisse.  Coups de fils à tout le monde et bonne nouvelle, un pote va à Paris pour son boulot et il peut les rapporter de là-bas.  Je trépigne, j'oublie mes angoisses, je suis tel un gosse la veille de la Saint nicolas.  Enfin, je les reçois, je les observe sous tous les angles, je me rends compte que du carbone et de l'alu, ça peut être vachement beau !  Vient enfin le temps de chausser, c'est dur du carbone...là, les choses se corsent, il faut rouler.  Je suis habituée à des rollers à courtes platines et sur le nouveaux, la platine est longue, très longue !  J'ai l'impression d'avoir des skis aux pieds, il faut vraiment pousser fort pour avancer, les croisés sont périlleux, mais une fois la vitesse de croisière atteinte, c'est le pied, plus rien ne peux m'arrêter.  Enfin, c'est ce que je croyais car je commence à avoir mal, mes pieds chauffent, mes cuisses aussi et j'ai à peine fait 10 km.  J'angoisse donc à nouveau, il faudra que j'en fasse 30 de plus et je me demande comment je vais y arriver. 
    Le lendemain, je rechausse, les sensations sont meilleures, mais mes pieds me font toujours souffrir.  Ma technique s'est un peu améliorée, ça me rassure, mais je n'ai toujours pas roulé plus de 15 km.
    Aujourd'hui, le temps est incertain, je ne pense pas que je pourrai rouler.  L'échéance approche à grands pas (jour J : dimanche) et j'ai peur pour mon ego.  Quand je pense que c'est ma jalousie qui m'a poussé à m'inscrire...je ne voulais pas laisser mademoiselle "Je tourne au tour de ton mec" croire que je lâchais du lest.  Orgueil mal placé quand tu nous tiens...
    Ah oui, j'oubliais, dans ma bêtise, je me suis aussi inscrite aux 24h du Mans roller...je n'ai pas fini de baver !
    Bon, résultat du marathon lundi ;-)


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  • Enfin, j'ai eu le courage de dire à mon copain que notre avenir ensemble était vachement compromis si il ne mettait pas un frein à sa passion sportive.  Ca m'a fait un bien fou.  Lui, il a eu l'air KO.  Je n'avais pas vraiment trouvé le courage de lui en parler, mais comme il avait vu un appartement à vendre et qu'il voulait qu'on aille le visiter, je lui ai dit que je ne voulais rien acheter en commun tant qu'il ne changeait pas car j'avais l'impression que je ne tiendrais plus assez longtemps que pour avoir le temps de rembourser l'emprunt que nous devrions faire pour acheter...
    Il a eu l'air de tomber des nues, comme si les reproches que je lui avait fait à ce sujet à maintes reprises étaient des paroles en l'air.  J'éspère qu'il a enfin compris que je souffre vraiment de le voir organiser un tas de choses pour le sport et de devoir tout organiser pour nous moi-même.  Je veux qu'il déploie autant d'énergie pour notre couple que pour ses petits passe-temps.  Le pavé est jeté dans la mare, reste à voir l'effet que ça va avoir.
    Je regarde souvent les annonces pour les apparts et si j'en trouve un  sympa, dans mon budget et qu'il ne change pas, je pars.  En gros, je lui donne jusque début juin.  Je ne lui ai pas donné d'ultimatum, je préfère voir si il change.  En plus, si je lui parle de mes recherches, c'est sûr qu'il va faire un effort...forcé et de courte durée.  C'est lâche, mais je préfère lui dire que je le quitte quand j'aurai déjà trouvé quelque chose de façon à ne plus changé d'avis.  Ca sera dur, c'est sûr, mais je n'en peux plus de lui faire sans cesse les mêmes reproches sans que rien ne change.  Tant que je ne prends pas une décision, rien ne bougera. 


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