• C'est reparti pour un tour...je vous avais pourtant dit dans un poste précédent "une fois et je zappe", ben non, pas envie de zapper.
    Juste envie de me laisser porter par mes émotions, mes envies.  Pas envie de me prendre la tête, de réfléchir au conséquences de mes actes.
    E (mr Istanbul) et moi sommes toujours en contact, nous nous sommes revus, nous parlons tous les jours,...
    Je me sens vraiment bien avec lui, je n'ai jamais été à l'aise aussi vite avec quelqu'un auparavant, c'est étrange, d'autant plus qu'à la base, il n'est pas du tout mon genre d'homme, il a 14 ans de plus que moi et jusqu'à présent, je n'avais jamais été attirée par un homme plus vieux.
    Je dis que je n'ai pas envie de me prendre la tête, mais je ne peux pas m'en empêcher, j'essaie de me convaincre que je suis détachée tout en sachant pertinemment que ce n'est pas le cas.  Puis je me pose aussi des questions, ici, nous ne sommes plus en vacances et c'est moins facile.  Mardi, nous nous sommes vus, c'était très bien jusqu'à...la panne !  C'est con, mais je me suis pas mal culpabilisée à cause de ça, lui aussi.  J'ai essayé de relativiser, de dédramatiser, mais ça me tracasse.
    A partir de lundi, il part en vacances jusque fin juillet, je sais que je vais avoir du mal.  Il me dit qu'il va en avoir aussi...je ne sais pas.  J'angoisse à l'idée de ne plus avoir de nouvelles quand il rentrera.  Je lui ai fait part de mon inquiétude, mais je n'ose pas trop me révéler, j'ai du mal pour parler de mes sentiments avec les gens concernés, j'ai peur de le faire fuir. 
    Normalement, nous ne nous contactons pas le week-end car nos légitimes sont à la maison, là, il est allé bosser tous les jours très tôt et est resté au boulot tard pour pouvoir se mettre à jour et ne pas devoir bosser demain pour que nous puissions nous voir, ça me fait plaisir, mais je dois chercher une excuse pour pouvoir m'éclipser de chez moi...pfffff pas facile !
    Rhaaa, vivement demain.  'Fin vivement fin juillet plutôt...qu'est-ce qu'il va me manquer !  Ou alors, je vais pouvoir prendre du recul, me revisser la tête sur les épaules et passer à autre chose.  J'avais envie de rester fidèle après tous mes déboires, mais c'est plus fort que moi...
    Je vais juste essayer de "bien" faire les choses et de ne faire souffrir personne et surtout pas mon compagnon.  C'est pas gagné...


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  • Ce week-end avaient lieu les 24h du Mans roller, je m'y étais inscrite sans conviction, surtout pour surveiller mon homme et comme pour tout ce que je vais en ce moment, en dernière minute, je ne voulais plus y aller.  C'est une "compétition" qui se fait en équipe et je ne pouvais pas lacher mes coéquipiers comme ça donc, j'ai pris sur moi et j'ai essayé de faire bonne figure.
    Arrivée au Mans le vendredi soir, montage de la tente, barbecue, je fais connaissances avec mes coéquipiers français que je n'avais jamais vus avant, ils sont très sympas...ouf !
    Nuit agitée, le circuit attire des motards qui font la course autour du camping et ça fait un bruit infernal.  Réveil pénible le samedi matin, mais ça va aller, je suis déjà de meilleure humeur.  Petite rando obligatoire dans le Mans, c'est lent, chiant comme la pluie, mais bon...faut faire avec. Au retour de la rando, nous allons nous installer dans les boxes le long de la piste, c'est très petit, heureusement, le soleil est de la partie et nous pouvons déborder dehors.  L'heure du départ approche, la tension monte, on planifie les horaires de la course et les plages de repos de chacun et enfin, le départ est donné à 16h.  Mon temps de repos est de 3h à 9h du mat', je vais donc devoir tourner tard dans la nuit, je ne suis pas entrainée, j'ai peur d'être le boulet de l'équipe.  Je suis dans une équipe fun, mais bon...c'est pas pour ça que je dois glandouiller.  J'attends de prendre mon relai, je trépigne.  Enfin, c'est mon tour, je m'élance sur la piste, ça monte, ça fait mal.  La fin de la souffrance est matérialisée par le pneu Dunlop, une fois qu'on passe en dessous, c'est une descente de la mort avec un virage qui m'attend, je n'ose pas la prendre à fond, mais ça me permet de récupérer.  Je prends mes repères, j'observe les autres, je suis, les virages et les faux plats s'enchainent, je rentre dans le jeu et je donne le meilleur de moi.  Fin du tour de piste...10'40''.  Pas si mal.  Au fil des tours, mon assurance augmente, plus peur des descentes, mon temps s'améliore, je veux passer sous la barre des 10 minutes.  Je n'y arriverai pas...mon meilleur temps se fera vers 2h du mat, 10'01''.  Jusqu'au bout, j'y ai cru, j'ai fait du mieux que j'ai pu, mais je n'ai plus fait de si bon tour.  Trop mal, trop fatiguée et encore une fois, je regrette amèrement mon manque d'entrainement.  Nous étions un groupe de 4 équipes et je suis fière tout de même car je suis la fille qui a la meilleure moyenne au tour tout en étant celle qui roule le moins.
    A la fin de la course, l'émotion est à son comble, notre équipe a fini entière, pas de chute, pas d'abandon, nous sommes vannés mais heureux.
    Là, j'ai encore plein de bons souvenirs dans la tête et j'ai h^te d'être l'année prochaine pour améliorer mon temps et enfin faire un tour en moins de 10', c'est faisable, je le sais, je suis passée si près...


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