• Eh oui, il est bien long le chemin que nous avons encore à parcourir...
    Je vais finir par appeler mon homme Mr Ego !  De nouveau, lors de la scéance, il a ressorti sa lithanie, il s'est senti violé dans son intimité et moi, je suis la méchante fouineuse.  Il se sent sans tache le bougre, et ça me fout hors de moi.  La scéance avait bien commencé, il a reconnu que je faisais des efforts et ça a mal tourné quand moi j'ai dit que je ne remarquais pas qu'il en faisait.  Mais bon, on n'est pas là pour dire ce que l'autre à envie d'entendre non plus.  Du coup, il m'a rappelé qu'au nouvel an, il avait été attentionné...normal, je l'avais prévenu, "je veux bien aller à la soirée chez tes potes, mais si tu m'oublies dans un coin alors que je ne connais personne, je me barre".  Bref, le message est passé et il a joué au pot de colle, c'était agréable bien sûr, mais ça n'a duré qu'un soir.  Je lui ai faiut remarquer que ce n'était pas une soirée qui allait me faire oublier toutes mes frustrations et que ça me ferait plus plaisir si il était attentif tout le temps et surtout quand les demoiselles à qui il fait des propositions sont dans les parages.  Il a peur de les blesser ou quoi ?  Et moi, ça ne lui fait rien que je sois mal ?
    Autre gros problème entre nous...sa passion pour le roller.  J'aime aussi beaucoup ça, mais je n'ai pas besoin de tout un troupeau de copains pour y prendre du plaisir.  Lui, il participe activement à une asbl et prend beaucoup de temps pour organiser des activités, je lui ai donc reproché d'organiser beaucoup de choses pour eux et de ne rien organiser pour nous.  Selon lui, comme j'ai plus de temps libre, je peux organiser notre vie de couple et nos sorties, il suivra quand je ferai des propositions.  Mais pourquoi devrais-je être la seule à nous trouver des activités à faire à deux ?  Et là, il a été assez déconfit quand la psy lui a fait remarquer que je ne pouvais pas porter notre couple seule, qu'il fallait que lui aussi investisse du temps et de l'énergie là-dedans et pas se contenter de suivre, sa mine s'est encore assombrie un peu quand j'ai ajouté qu'il trouvait du temps pour ce qu'il voulait et pas seulement pour le roller,  par exemple, ça lui fait mal de réserver des places de concert pour nous alors que ça ne le dérange pas de le faire pour inviter une blondasse de passage...il ne savait pas que je savais, il s'est perdu dans des explications bidons.
    Il pense que je comprendrais mieux son jardin secret si j'en avais un...laissez-moi rire, si je balançais tout, il ferait un infar !  Je lui ai dit que moi aussi j'en avais un, mais que j'étais plus finaude que lui et que je savais préserver son côté secret, ce qu'il ne sait pas ne le blesse pas et il aurait toujours pu fouiller pour trouver quoi que ce soit, il n'aurait rien découvert, je suis discrète et respectueuse tout de même.
    Là, je parle un peu avec amertume car les blessures sont encore vives, mais je sens qu'il a enfin envie que ça aille mieux, qu'il prend conscience du mal qu'il a pu me faire, même involontairement. 
    Demain, nous allons au théâtre, j'ai réservé sans lui demander son avis vu qu'il voulait que je nous sorte...il n'était pas content car le vendredi, c'est sa soirée roller avec ses potes, tant pis, il n'a qu'à savoir ce qu'il veut et si il avait réservé lui-même il aurait pu choisir une date qui l'arrangeait mieux.  Bon, c'est vrai que j'ai choisi le vendredi en connaissance de cause et qu'il y avait un petit plaisir vicieux dans ce choix, mais que voulez-vous, one ne se refait pas hein !
    J'éspère que nous passerons tout de même une bonne soirée en amoureux, que la pièce sera bonne (j'adore l'auteur, c'est déjà ça) et qu'il appréciera.


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  • H-6

    Aujourd'hui, deuxième scéance de thérapie de couple et ça m'angoisse encore plus que la première.  Depuis hier soir, je stresse.  Mon copain ne comprend pas pourquoi, je lui ai dit que j'avais eu beaucoup de mal la première fois.  Du coup, il pense que je ne veux plus y aller...c'est pas ça du tout, je veux y aller car c'est le seul endroit où je l'entends dire ce qu'il ressent.  Lui n'a aucune appréhension, c'est normal, c'est lui qui disait des horreurs et moi qui écoutait.  Certaines de ses phrases m'avaient vraiment blessée, en sortant de là, j'ai même pensé qu'il voulait qu'on se donne cette dernière chance juste parce qu'il ne supporte pas me voir souffrir.
    Suite à ça, j'ai pris sur moi mais j'ai eu l'impression de faire plus d'efforts que lui...je n'aborde plus les sujets qui fâchent mais lui ne dit pas plus de mots doux ou n'a pas plus de gestes tendres pour autant.  Je me suis sentie lésée, j'ai donc craqué et je ne me suis plus tue...guerre !
    Il y a bien quelques jours où j'ai cru à une amélioration, mais ça retombait aussi vite qu'un soufflé.  Je me demande combien de temps nous devrons aller chez cette psy pour voir une différence, je me demande si les choses peuvent encore s'arranger.
    Le pire, c'est que ces histoires nuisent à mon boulot, je suis indépendante et donc personne n'est derrière moi pour me pousser et là, mon retard administratif commence à me faire peur, mais je n'arrive pas à ma concentrer sur quoi que ce soit, depuis un mois, je ne suis plus moi et je dois faire comme si tout allait bien, ne rien laisser filtrer.  Notre entourage nous prend pour un couple uni...
    Soyons désinvoltes, n'ayons l'air de rien....

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