• La chaleur est intenable chez moi, je suis au dernier étage, sous une plateforme et sans aucun courant d'air.  C'est l'horreur.
    Mes chats sont des loques, mais le cirque du plus vieux me fait bien rire.  Il s'installe sur un coussin, façon baleine échouée sur la plage puis, quand le coussin est trop chaud, il se traine péniblement vers un autre coussin plus "frais".
    Ses coussins, il y tient...malheur à celui qui osera lui en chiper un.  Au besoin, il n'hésite pas à se coucher sur notre tête pour nous faire dégager.
    Et nous, comme des cons, on se bouge et on rigole.  Là, il fait un peu moins chaud, les "jeunes" se réveillent et courent dans tous les sens et lui, fidèle à lui même est affalé dans le divan.  Son pus grand effort physique de la journée est d'aller jusqu'à la cuisine lors du remplissage de gamelle.
    Qu'est-ce qu'elle est dure la vie...
    J'oubliais, il utilise aussi beaucoup d'énergie en poussant des cris, qu'on pourrait croire d'agonie, pour réclamer des caresses.  On dirait un pauvre délaissé, bien sûr nous fondons et supportons malgré la chaleur ses 8 kilos et ses poils qui nous collent dessus à cause de notre moiteur.
    Rhaaa, l'homme est vraiment la plus belle conquête du chat !


    votre commentaire
  • Presque fini en tout cas et j'ai vraiment hâte d'être demain.  
    Demain, j'aurai enfin des nouvelles de Mr Istanbul (surnom donné par une amie).  Ca me manque les coups de fil.  Je sais, c'est con.  Je sais aussi que je ne peux pas replonger dans l'infidélité après tout le foin que j'ai fait à mon copain.  C'est pourtant tentant.  D'autant plus tentant que je sais qu'il ne demandera pas plus que ce que je peux lui offrir. 
    Vendredi, il m'a annoncé qu'un de ses amis part en vacances et que donc, sa maison est vide...endroit idéal pour des rendez-vous.  J'ai dit que c'était alléchant mais mon copain était à côté de moi quand il a appelé et je n'ai pas pû m'étendre sur le sujet.  Bref, pas encore de rdv fixé et je ne sais pas si il y en aura un.  J'ai peur de ne pas pouvoir dominer mes sentiments, j'ai aussi peur de la culpabilité qui commence déjà à m'assaillir.
    Je sais que je suis déjà piegée, je le sens, je connais mes faiblesses.
    Bref, je suis mal barrée.  On m'a trop répété qu'on a que le bien que l'on se donne, que les tentations sont faites pour y céder,...
    Allez, juste une fois et je zappe (du moins j'éspère !).

    votre commentaire
  • Il y a quelques temps, je vous avais parlé d'un incentive de 6 jours en Turquie.  Au moment de partir, je n'avais plus trop envie d'y aller à cause des histoires avec mon copain mais je ne pouvais plus faire marche arrière.
    C'est donc le coeur gros que je me suis retrouvée à l'aéroport, les gens du groupe avaient l'air sérieux, j'étais la plus jeune, je ne me sentais pas du tout à ma place.
    Dans l'avion, je papote avec ma voisine, elle est sympa.  Arrivée à l'hotel, coktail de bienvenue, je papote avec plus de monde, le soleil et l'endroit superbe décoincent, l'ambiance se détend.
    Au souper, c'est la franche rigolade et à la "disco" les affinités se créent déjà, je me sens bien, contente d'être là finalement, j'en oublie presque mon copain...c'est tout dire.  Le bain de minuit fait disparaître les dernières traces de timidité.  Premier jour, parfait.  La suite du séjour le fut aussi.  Le courant passe très bien avec un gars, nous restons souvent ensemble, je lutte pour ne pas craquer, j'ai promis d'être sage.
    Notre complicité est visible, quelques personnes du groupe viennent nous en parler.  Ca me trouble, je parle de mes doutes et de mes petits soucis à la maison avec la seule personne que je connaissais avant le départ.  Elle me dit que ce sont les vacances, que nous sommes là 6 jours, loin de chez nous, qu'il faut prednre du bon temps car personne n'en saura jamais rien et personne ne souffrira et que de toute façon, on ne verra plus les autres après.  Je sais qu'elle a raison, mais j'essaie de résister encore, il respecte, nous passons deux nuits dans ma chambre à parler, rien ne se passe pourtant l'envie est presque palpable.  On se rapproche de plus en plus lors des bains de minuit et ça n'arrange pas les choses.  Bref, nous finissons par craquer.  Je ne regrette pas, mais je me dis que c'était bien la peine de faire tout un foin à mon copain.  Le contexte n'est pas pareil, personne ne le connait là-bas, il n'en saura jamais rien.
    L'ennui, c'est que cette histoire à plus d'impact que je le pensais.  Au retour, je pleure presque dans l'avion.  Nous sommes assez mal tous les deux.  Je serais bien restée quelques jours en plus.
    Une fois chez moi, je pense à autre chose, je me dis que je ne dois pas l'appeler, mais il appelle et on parle sur msn.
    C'est le foutoir dans ma tête...
    Pourquoi je suis si faible ?


    5 commentaires
  • Comme je respire, je l'aime.  Comme il respire, il ment.  Comme je respire, je doute.  Comme il respire, il blesse.  Comme je respire, je souffre.  Comme il respire, il se dérobe.  Comme je respire, je pleure.  Comme il respire, il hurle.  Comme je respire, je hais.

    2 commentaires
  • Fallait encore que ça tombe sur moi...
    Un contrôleur de la TVA que je ne connais pas.  Nous avons juste bu une fois un verre ensemble, au boulot, car je ne pouvais pas refuser et depuis, il me bombarde de sms.  Il à eu mon numéro par les organisateurs d'un salon auquel je participe, vu sa position, il l'ont donné.  C'est l'enfer, ça bipe à toutes les heures, je n'ai répondu que pour lui demander d'arrêter son cirque et il persévère.  Ca va du "kikou ça va ?" à "bon, je vais faire dodo en pensant que je te fais l'amour" et moi, ça me donne envie de gerber.
    Pauvre type...profiter de sa situation professionnelle pour emmerder les gens, c'est bas.
    Il sait que je ne me plaindrai pas auprès de son administration car je n'ai pas envie de me retrouver avec un contrôle fiscal sur le dos.  Il doit faire pareil avec d'autres femmes qui comme moi ferment leur gueule.
    Mon copain devient fou, il veut que soit je porte plainte, soit je lui donne son numéro pour qu'il puisse lui dire clairement sa façon de penser.  Moi évidemment, ça me stresse.  Je sais que mon copain va s'énerver, je sais que ce con va mal le prendre et j'ai toujours cette même peur du contrôle.
    Je sais qu'on ne peut pas me reprocher grand chose, mais je sais aussi que ce ne serait pas un contrôle normal, ce serait un contrôle pour m'emmerder et donc, on me chercherait des poux.
    Je n'ai pas envie de changer de numéro, je devrais prévenir trop de monde.  Je vais appeler mon opérateur, il doit sans doute y avoir moyen de bloquer les messages qui viennent de lui.
    Il y a des périodes où ça se calme, sans doute quand il a une copine puis, ça reprend de plus belle.  Comme si c'était en procédant comme ça qu'il allait se trouver quelqu'un...
    J'en ai marre !


    9 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique