• Quoi de mieux que ls shopping pour se remonter le moral ?  Croyant dur comme fer à ce postulat, j'ai dévalissé un célebre magasin de meubles suédois ce samedi.  En revenant, il a fallu faire de la place pour pouvoir installer les nouveautés, la galère commencait...3 étages sans ascenceur, c'est haut !
    Hier, la galère a continué.  Porter les paquets tout en haut, les déballer, pester contres les emballages encombrants, contres les chats qui s'en donnaient à coeur joie au milieu des plastiques, monter le canapé et les tables, essayer les divers emplacements possibles, changer d'avis une bonne dizaine de fois, hurler sur les chats qui font déjà leurs griffes sur mes nouveautés,...
    Et enfin, début d'après-midi, savourer !  Bref, j'adore mon nouveau salon.
    Mercredi, je m'attaque à la salle à manger.  Là, pas d'achats prévu, juste un bon nettoyage par le vide et peut-être virer un buffet que je déteste (si j'arrive à convaincre chouchou que ses vieilleries sont vraiment moches...).
    Je veux un nouveau décor pour l'été !
    En plus, pendant que j'occupe chouchou chez nous, il ne traine pas sur msn ou sur ses rollers avec le petite pouffe qui a mis pas mal d'eau dans le gaz entre nous...
    En parlant d'elle, je n'arrive pas à me calmer, je n'arrive pas à dissiper mes doutes et j'ai de plus en plus de mal à me contrôler quand je la vois.  Elle a déjà eu droit à ma façon de penser, mais je ne sais pas si elle a bien compris.  Prochaine fois qu'elle approche, je la boxe !


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  • Ca y est, je connais la suite de l'histoire, il a décidé de rester.  Il sait qu'il devra faire beaucoup de concessions, je sais que je devrai mettre de l'eau dans mon vin.  Reste plus qu'à voir si les bonnes résolutions tiennent.
    C'est fou, c'est en le perdant que je me suis rendue compte à quel point je l'aime.  J'éspère que cette crise aura été salutaire, que nous allons enfin nous retrouver. 
    Je dois prendre sur moi et essayer de faire confiance à nouveau, ça ne va pas être facile, mais ça vaut la peine d'essayer.
    Il m'a fait part de sa décision vendredi, mais il avait un week-end chargé, moi aussi (j'avais saturé mon emploi du temps histoire de me changer les idées si je n'avais pas de réponse et il avait le week-end se son asbl, un truc qu'il préparait depuis des mois et qu'il ne pouvait pas annuler).  C'est donc à partir d'aujourd'hui que nous allons pouvoir enfin nous retrouver.
    Il sait que je ne vais plus rien laisser passer, j'éspère qu'il s'y est préparé.
    Je doute toujours au sujet de sa fidélité et j'en souffre encore, mais il a nié, elle a nié et je n'ai aucune preuve concrète, juste les ragots quej 'ai pris comme argent comptant.  Il devra ne plus laisser la moindre emprise à ma jalousie, son comportement devra être limpide.  Tiendra-t'il le coup ?  Il dit que oui, que je compte plus que le reste...va falloir le prouver maintenant car je ne vis pas de paroles !
    Bref, I'm happy...


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  • Encore des discussions hier, j'ai réussi à mettre à plat ce que je ressentais, tout ce que j'explique dans mon précédent post.  Il a écouté et a décidé de prendre une semaine de réflexion...
    Bien sûr, je n'ai pas pu m'empêcher de lui demander si il pense qu'il y a encore moyen d'arranger les choses, si il savait déjà de quel côté la balance allait pencher,...  Il m'a dit qu'il y avait plus de chances qu'il revienne que de chances qu'il parte.  J'ai donc demandé si il était soncère ou si c'état mon état qui lui faisait dire ça car je ne voulais pas encore douter des jours, être mal si il est sûr que nous devons en rester là.  Il m'a dit qu'il pensait vraiment ce qu'il disait, mais qu'il fallait qu'il vide son sac, qu'il parle avec quelqu'un de neutre, qu'il avait besoin de temps, de souffler.  Il est donc parti chez son frère et moi, chez un ami.  Il est revenu dormir à l'appart.  Les nuits précédentes, je me couchais après lui donc je restais dans le convertible, ce qui avait l'avantage de me permettre de tourner en rond toute la nuit sans déranger personne.  Hier, je suis rentrée la première et comme j'avais fait quelques excès et que je sentais que j'allais enfin dormir, je me suis installée dans le lit, en plus je ne savais pas si il allait dormir chez nous.  Quand il est rentré, il a préparé son lit dans le salon mais a fini par venir dormir près de moi.  Nous n'avons pas fait l'amour mais il m'a serrée dans ses bras toute la nuit et moi, même si je me suis réveillée tôt, je n'ai pas eu le courage de me lever, je voulais rester près de lui comme si je devais prendre tout ce qu'il donne de peur de ne plus jamais rien recevoir.
    Ce n'était pas une bonne idée, j'aurais du aller dormir dans l'autre pièce car ça m'a encore plus perturbée, éveillé encore des interrogations et des espoirs qui sont peut-être vains.  Là, il vient de partir et je ne sais même pas si il rentre ou pas ce soir.  Je lui ai demandé de me le faire savoir car je n'ai pas envie qu'il me voit dans l'état où je suis quand il n'est pas là.  J'aimerais aussi savoir où il va dormir si il dort ailleurs, mais ça, je n'ai pas osé lui dire, je pense que je lui demanderai quand il me dira si il dort ici ou pas.  Je pense encore être en droit de savoir ça...


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  • Dans mon post précédent, je n'ai pas été très claire au sujet des raisons de la rupture...
    Je suis fille unique, j'ai été couverte d'attentions, j'étais le nombril du monde à la maison.
    Lui, il a perdu sa mère tôt.  Il a donc été élevé par un père qui bossait comme un dingue pour joindre les deux bouts et n'a donc jamais été vraiment choyé.
    Je pense qu'à cause de ça, j'ai besoin de démonstrations d'affection pour me sentir aimée et être en confiance.  Je n'ai pas beaucoup de confiance en moi et si on ne me fait pas des compliments, des petits bisous, si on ne me serre pas dans les bras,..., je me sens délaissée, pas aimée et donc j'en suis frustrée.
    Lui n'a jamais appris à être démonstratif et sa présence était pour lui un signe d'amour et ça, je ne l'ai pas compris assez vite.
    Je cachais les blessures de mon ego en faisant la forte devant lui, en rabaissant souvent ce qu'il entreprenait et en allant chercher des démonstrations d'affection ailleurs (je n'en suis pas fière).  Evidemment mon comportement le blessait, mais comme il ne sait pas exprimer ce qu'il ressent, il se taisait et j'interprétais son silence comme de l'indifférence.  Je voulais le faire réagir et ça a été l'escalade.
    Forcément, mon caractère étant tous les jours un peu plus impossible à supporter, il s'est éloigné et a été aussi chercher des compliments ailleurs.  D'où jalousie, crises,...
    Bref, en gros c'est ce cercle vicieux qui a eu raison de nous.
    Je m'en veux de ne pas avoir remarqué à quel point je le blessais et je lui en veux de ne pas m'en avoir parlé avant qu'il ne soit trop tard et que je le cuisine pendant des heures pour avoir enfin des explications.  Je me dis que tout ça aurait pu mieux finir et je me dis même que maintenant que nous savons pourquoi l'autre a agi comme il l'a fait, nous pourrions peut-être sauver les meubles...
    Mais je suis souvent naïve.


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  • Discussion hier soir et je me rends compte que je suis vraiment conne.  Il m'a trompée, et je suis pourtant encore prête à tout pour qu'il revienne sur sa décision.  Lui a l'air de camper dessus même si il se dit perdu.
    Il a été le premier homme que j'ai vraiment aimé, le seul avec qui j'ai vécu, le seul avec qui j'ai fait des projets et l'idée de le perdre maintenant me terrorise.  L'idée de le perdre tout court plutôt.  La discussion, même si elle n'a pas été aussi loin que je l'aurais voulu n'a pas été stérile, je sais enfin en partie ce qu'il me reproche et je lui en veux beaucoup de ne pas avoir su me le dire avant qu'il ne soit trop tard.  Mon comportement l'a frustré, il a changé, j'ai été frustrée et à nouveau mon comportement s'est empiré...la spirale infernale quoi.  Je me dis que si il m'en avait parlé tout de suite, j'aurais certainement pu faire des efforts facilement, en tout cas pour ce qu'il me reproche le plus.  Mais il y a peut-être autre chose dont il ne m'a pas parlé.  Eh oui, c'est un hadicapé de la communication et c'est un cercle vicieux.
    Je n'arrive pas encore à réaliser que c'est définitif, je relis sans cesse son mail et je me dis que je rêve, que ça ne peut pas finir comme ça, qu'il a pris sa décision trop vite, qu'il aurait dû attendre que la période de réflexion soit passée, que j'ai eu le temps de me faire au fait d'être plus loin de lui.  Là, je me dis que j'ai tendu la baton pour qu'on me batte et je m'en veux terriblement.
    Ma seule consolation en ce moment est de monter sur la balance, c'est mieux que Weight watchers, moins 4 kilos en deux jours !  Mais bon, c'est vraiment une piètre consolation. 
    Il doit passer ici cet après-midi, il me laisse l'appart finalement et je suppose qu'il va prendre des affaires avant de s'installer ailleurs, ça va vraiment me faire mal.  Je sens que mes nerfs vont me lacher bientôt et je m'en veux de savoir que je vais encore craquer devant lui, mais c'est plus fort que moi.

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